post użytkownika Unclean
Chant du départ – kolejna pieśń rewolucyjna, porównywana często z Marsylianką. Powstała w 1794. Słowa napisał Marie-Joseph Chenier 1764–1811, a muzykę Etienne Nicolas Méhul (1763-1817). Chenier był poetą i dramaturgiem. Sprawie rewolucji służył jak mógł. Był członkiem Konwentu, Rady Pięciuset i Trybunatu. Jest twórcą wielu sztuk historycznych i politycznych. Mehul’a natomiast wichry historii przygnały z rodzinnego Givet do rewolucyjnego Paryża. Jako młody rewolucjonista pisał ody, z których największą popularność zdobyła własnie Chant du départ. Za Napoleona czcił kantatą jego powrót z kampanii pruskiej. Muzyka Méhula towarzyszyła też odsłonięciu pomnika Cesarza. Sama pieśń „Chant...” grywana była przy najróżniejszych okazjach, ceremoniach i świętach państwowych jako wyjątkowo doniosła i patriotyczna. Rewolucyjna jej treść nie mogła pogodzić się jednak z ideami cesarstwa i została zakazana przez Napoleona. Nie miała tyle szczęścia co Marsylianka i nie pojawiła się więcej na zakrętach historii.
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>Chant du départ</span>
Un député du peuple La victoire en chantant nous ouvre la barrire ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrire A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans descendez au cercueil
La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Une mère de famille De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes : Loin de nous de lâches douleurs ! Nous devons triompher quand vous prenez les armes : C'est aux rois verser des pleurs. Nous vous avons donné la vie, Guerriers, elle n'est plus à vous ; Tous vos jours sont la patrie : Elle est votre mre avant nous
Choeur des mres de famille La République vous appelle, Sachez vaincre ou sachez périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Deux vieillards Que le fer paternel arme la main des braves ; Songez nous au champ de Mars ; Consacrez dans le sang des rois et des esclaves Le fer béni par vos vieillards ; Et, rapportant sous la chaumire Des blessures et des vertus, Venez fermer notre paupire Quand les tyrans ne seront plus
Choeur des vieillards La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Un enfant De Barra, de Viala le sort nous fait envie ; Ils sont morts, mais ils ont vaincu. Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie : Qui meurt pour le peuple a vécu. Vous tes vaillants, nous le sommes : Guidez-nous contre les tyrans ; Les républicains sont des hommes, Les esclaves sont des enfants
Choeur des enfants La République vous appelle, Sachez vaincre ou sachez périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Une épouse Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fetes ; Partez, modles des guerriers ; Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos tetes : Nos mains tresserons vos lauriers. Et, si le temple de mémoire S'ouvrait a vos mânes vainqueurs, Nos voix chanterons votre gloire, Nos flancs porteront vos vengeurs.
Choeur des épouses La République vous appelle, Sachez vaincre ou sachez périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Une jeune fille Et nous, soeurs des héros, nous qui de l'hyménée Ignorons les aimables noeuds ; Si, pour s'unir un jour à notre destinée, Les citoyens forment des voeux, Qu'ils reviennent dans nos murailles Beaux de gloire et de liberté, Et que leur sang, dans les batailles, Ait coulé pour l'égalité
Choeur des jeunes filles La République vous appelle, Sachez vaincre ou sachez périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Trois guerriers Sur le fer devant Dieu, nous jurons a nos peres, A nos épouses, a nos soeurs, A nos représentants, a nos fils, a nos meres, D'anéantir les oppresseurs : En tous lieux, dans la nuit profonde, Plongeant l'infâme royauté, Les français donneront au monde Et la paix et la liberté
Choeur général La République vous appelle, Sachez vaincre ou sachez périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
Chant des guerriers La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis - les deux derniers vers)
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>Chant du départ</span> A representative of the people Singing Victory is opening the barrier for us; Freedom is leading our steps, And from the North to the South the war trumpet sounded The hour for the fights. Tremble, enemies of France, Kings drunk of blood and pride! The sovereign people is coming; Tyrants go down in coffins.
The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is callings us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
The mother of a family Do not fear the tears of our motherly eyes: Far from us, some coward pains! We must triumph when you take arms: The kings have to shed tears. We gave you the life, Warriors, it is no more yours; All your days belong to the Fatherland: It is your mother before us.
Chorus of the mothers of a family The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Two old men Let the fatherly iron arm the hand of braves; Think of us on the battlefield; Consecrate the iron blessed by your old men In the blood of kings and slaves; And, when you will bring wounds and virtues Back home, Come to close our eyelid When the tyrants will pass away.
Chorus of the old men The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
A child The fate of Barra and Viala make us envious; They are dead but they vanquished. The coward worn out with years did not know life: Who dies for the people lived. You are valiant, we are too: Lead us against the tyrants; Republicans are men, Slaves are children.
Chorus of the children The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
A wife Go, valiant husbands; fights are your feasts; Go, models of warriors; We shall gather flowers to encircle your heads with them: Our hands will make laurel wreaths for you. And, if the temple of memory opens To your vanquishing manes, Our voices will sing your glory, Our flanks will carry your avengers.
Chorus of the wives The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
A young girl And we, sisters of heroes, we who do not know The lovely detours of marriage; If the citizens express the wish To join them to our destiny one day, Let them come back in our walls Beautiful of glory and freedom, And let their blood have bled in the battles, For equality.
Chorus of the young girls The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Three warriors On the iron in front of God, we swear to our fathers, To our wives, to our sisters, To our representatives, to our sons, to our mothers, To annihilate the oppressors: Everywhere, at dead of night, In which the infamous kingship is, French men will give to the world Peace and freedom.
Chorus of all The Republic is calling you, Know vanquish or know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Song of the warriors The Republic is calling us, Let's know vanquish or let's know perish; A French man must live for it, For it, a French man must die. (bis - the two last verses)
Pomóżcie znaleźć jakąś mp3, niegdyś Lannes rozsyłał ale prywatną, ja również dysponuję, stronki jednak oficjalnej nie znalazłem
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